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Par Althéia le 14 Juillet 2011 à 00:38
Une vieille dame s'arrête un soir dans un restaurant d'autoroute.
Elle va au self et prend une soupe chaude, puis va s'asseoir toute seule à une table.
Elle se rend compte qu'elle a oublié de prendre du sel.
Elle se lève, erre un peu dans le restaurant avant d'en trouver, et retourne à sa table.
Mais en revenant, elle y trouve assis, un homme,
un noir qui plonge sa cuillère dans le bol de soupe et la mange lentement.
"Oh, il a du culot ce noir ! pense la brave dame.
Je lui apprendrais bien les bonnes manières."
Mais elle s'assied sur le côté de la table, et charitablement le laisse manger un peu de sa soupe.
Tirant un peu le bol à elle, elle plonge sa cuillère elle aussi,cherchant à
partager au moins cette soupe avec lui.
Le noir retire doucement le bol vers lui, et continue de manger.
La dame se remet à le tirer légèrement vers elle, pour pouvoir y avoir accès.
Et ils finissent la soupe ainsi.
Alors le noir se lève, lui fait signe de patienter, et revient avec une énorme
portion de frites, qu'il partage avec elle,comme la soupe.
Enfin, ils se saluent, et la dame part aux toilettes.
Mais quand elle revient, elle veut prendre son sac pour partir,
et découvre qu'il n'est plus au pied de la chaise.
"Ah ! J'aurais bien dû me méfier de ce noir !"
Elle hurle dans tout le restaurant, en criant "au voleur", jusqu'à ce que
finalement, on retrouve son sac, posé au pied d'une table où repose un bol de
soupe refroidie,son bol auquel personne n'a touché.
C'était elle qui s'était trompée de table et avait partagé le repas de l'homme.
Auteur inconnu
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Par Althéia le 4 Juillet 2011 à 13:47
Aquarelle © Althéia 1992
© AlthéiaDans la vie, fais ce qu'il te plaît.Ainsi tu seras en pleine harmonie avec la nature !Maurice Féaudière, dit Serge( " Magie des Bohémiens" )© Althéia<< Ils allaient de villes en villes, sautant les rivières, se cachant dans les arbres,survolant les villages craquants de sommeil,écoutant le bruit du renard, le vol de la pie,saluant au passage tout un monde paysan allant de la couleuvre à la coccinelle.Bonjour les arbres !... disaient-ils.Bonsoir les fées !... ajoutaient-ilsIls s'éveillaient parce qu'une fontaine leur coulait à l'oreille un chant d'amourou bien encore parce que leur coeur bondissait si vite en dormant,qu'ils étaient obligés d'ouvrir les yeux pour l'arrêter. >>Maurice Féaudière, dit Serge( " Magie des Bohémiens" )
6 commentaires -
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Par Althéia le 10 Février 2011 à 23:24
La prière de l'arbre
Homme, écoute-moi...
Par les froides nuits de novembre,
je suis la chaleur de ton foyer !
C'est en me consumant moi-même
que je peux te réchauffer !
Je suis l'ombrage rafraîchissant
sous le soleil torride de l'été !
Je suis la charpente de ta maison
et le toît de tes abris !
Je suis la planche de la table et la chaise
sur laquelle tu peux te reposer !
Je suis la voûte de tes églises
et de tes cathédrales !
Je suis le lit dans lequel tu dors
lorsque ta journée de labeur est terminée !
Je suis la matière vivante qui crée l'harmonie de ton violon
et les sons harmonieux de la flute !
Je suis le bois
avec lequel tu construis tes navires !
Je suis le manche de ta faucille, le patin de ton traîneau
et la porte de ton enclos !
Je suis le coffret de tes biens, le rouleau qui façonne la pâte
et la cuillère qui remue ton potage !
Je suis le berceau de ton enfant, et je serai ton cercueil
quand tu quitteras ce monde !
Homme je suis ton ami !
Pourquoi es-tu si cruel envers moi ?
Pourquoi me détruis-tu ?
Tu devrais me protéger
puisque ta propre vie est intimement liée à la mienne !
Florian Bernard
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